Plusieurs juges ont annulé le 15e congrès de la fédération du commerce et des services ( Décisions CA Paris , Décision TGI Bobigny ) pour autant, les ex dirigeants de la fédération du commerce et des services, qui n’ont plus aucun mandat, ne sont pas de cet avis, bravant les décisions des juges, ils ont décidé d’imposer leur présence à la fédération en l’occupant par la force.
Pour la démocratie on verra après !
C’est donc sans aucun mandat des syndiqués du commerce et des services, en se moquant des décisions des juges, que des intrus ont décidé d’autorité d’occuper les locaux de la fédération du commerce et de l’administrer.
Mettre la CGT et ses syndiqués dans une période d’incertitude ne les dérangent pas, imposer leur présence à la fédération est leur seul objectif quitte à ce que tout le monde trinque.
Ces imposteurs refusent d’appliquer les décisions de justice qui les concernent. Et pour cause ils doivent quitter les lieux à Montreuil. Mais comme l'indique le document ci-dessus, Amar Lagha, ex SG de la fédération, considère le mandat de secrétaire général comme sa profession. Accessoirement Amar Lagha assigne, en justice, une salariée de Sodexo, ex conseillère Prud'homale CGT, pour injures publiques.
En réalité la camarade a juste donné son opinion sur la page Facebook de Ginette Rama. Son seul tort, ne pas être d'accord avec le fonctionnement imposé par certains ex membres de la fédération. La lutte des classes mais à l'envers ou donner son opinion vaut assignation en justice.
En attendant les syndiqués du commerce n’ont donné aucun mandat aux squatters, les spécialistes de la lacrymo se sont donc barricadés à la fédération ou ils entendent imposer leur présence dans les locaux de la CGT.
La CGT Ansamble est un des syndicats qui a saisi la justice pour faire appliquer les statuts de la CGT dans l’organisation d’un congrès démocratique.
C’est dans ce contexte ou les syndiqués du commerce et des services n’ont plus le droit à la parole que notre syndicat et d’autres structures entendent poursuivre ce qu’ils ont commencé.
Les décisions de justice ne sont toujours pas appliquées, il ne reste que peu d’alternative pour que la fédération du commerce et des services redevienne un espace de démocratie au service des syndiqués du commerce.