Presque 3 semaines de confinement et la maladie ne faiblit pas. Loin des éléments de langages distillés pour le gouvernement, le quotidien des salariés semble s’être figé.
Toujours confrontés à des décisions contradictoires qui leur échappent, les obligeant à prendre le risque de la maladie ou à ne pas pouvoir payer leur loyer.
Pourtant encore pudiques, les regards semblent se tourner vers l’horizon.
Peut-être parce que le discours évasif du pouvoir ne laisse rien espérer de bon ?
Va-t-on pouvoir recommencer comme si cette crise n’avait pas pointé la responsabilité des choix économiques et politiques que nous subissons depuis tant d’années ?
La conscience s’aiguise sur la question de l’importance des services publics, sur leur moyens, leur développement, sur des relocalisations de production industrielle et de services...
La CGT est attendue, de suite, aux cotés des salariés pour répondre à l’urgence, mais aussi pour aider à penser le jour d’après.