Emmanuel et Brigitte Macron ont dépensé plus de 500 000€ pour acheter un service de vaisselle, nous apprend le Canard Enchaîné ce matin.
Mais à part ça, ce sont les aides sociales aux plus pauvres qui coûtent " trop de pognon "
Emmanuel Macron expose ce mercredi 13 juin le cadre de sa politique sociale devant le 42e congrès de la Mutualité française. Un discours dont les maîtres mots devraient être l'« efficacité » des aides et la « responsabilité » des aidés. Le locataire de l'Élysée a d'ailleurs donné le ton dès le mardi 12 juin en fustigeant le « pognon de dingue » que coûtent les aides sociales sans endiguer la pauvreté. Dans un visible souci pédagogique, il expose sa philosophie en un langage familier, comme en témoigne une vidéo postée dans la soirée par sa conseillère en communication Sibeth Ndiaye, qui le filme en train de peaufiner son discours de mercredi.
« On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les gens ne s'en sortent pas. Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir. Par l'éducation... », s'enflamme le président français. Et d'expliquer : « Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif (...). Il faut prévenir la pauvreté et responsabiliser les gens pour qu'ils sortent de la pauvreté. Et sur la santé, c'est pareil. » L'Élysée a cité l'exemple du RSA dont « la moitié des allocataires n'ont pas d'accompagnement vers l'emploi ». Ce qui ne rentre pas dans la logique d'efficacité érigée en boussole.