Vu sur la page Facebook FED
Dans une lettre ouverte diffusée très largement vendredi 2 mars 2018, Amar Lagha, secrétaire général sortant de la fédération du commerce, des services et de la distribution tente de jeter le discrédit sur les syndicats qui demandent au juge de faire respecter les statuts fédéraux. Il a également adressé à Philippe MARTINEZ une lettre irrespectueuse et menaçante.
Nous ne nous attarderons pas sur le fait que le secrétaire général d’une fédération se laisse aller à un ton insultant et diffamatoire. Bien sûr, nous tous avons eu maille à partir avec la fédération. Nous nous contenterons de répondre, point par point, à ses allégations.
1- Le syndicat ANSAMBLE n’a jamais « modifié son périmètre sans l’accord de la fédération ». C’est l’entreprise qui a changé de périmètre par une fusion de plusieurs établissements ! Une question largement évoquée et débattue devant la commission d’affiliation confédérale. Le syndicat ANSAMBLE s’est conformé à toutes ses recommandations. La fédération du commerce n’en a appliqué AUCUNE.
2- Concernant le syndicat Prévention sécurité du Calvados, les explications, confuses il est vrai, d’Amar LAGHA omettent de dire que les statuts fédéraux prévoient la ratification du CAI (collectif d’animation et d’impulsion) par le congrès. Et seul le congrès peut défaire ce que le congrès a fait. Mais il est vrai qu’Amar et les statuts, ça fait deux !
3- Pour les Gérants non-salariés Casino, nous ne comprenons pas bien ce qu’Amar veut dire en indiquant que le syndicat essaie d’imposer quelqu’un qui ne fait pas « partie de nos champs fédéraux ». Ou alors, c’est qu’il a oublié que parmi les secrétaires fédéraux en exercice, certains ne sont plus salariés du commerce depuis fort longtemps! Faites ce que je dis, pas ce que je fais…
4- Pour l’US Commerce de Paris, c’est l’éternelle rengaine : « il courent après le fric et après le passé ». Nul ne doute que si c’était une « histoire de fric », il y a longtemps qu’Amar aurait sorti le chéquier ! Quant aux « nostalgiques » qui aimeraient tant revenir à la fédé, ils n’ont même pas mis à disposition leur candidature à la CE fédérale. Étonnant, pour des camarades que l’on accuse de mener la « lutte des places ! ». A noter que dès décembre 2017 nous faisions une mise au point concernant la subvention de l’US Commerce par la fédé du commerce dans notre article https://www.facebook.com/notes/fed/le-pass%C3%A9-simple-ou-le-pass%C3%A9-recompos%C3%A9-/1100865030044953/
5- S’agissant des Galeries Lafayette, nous continuons de considérer que c’est aux camarades dans les entreprises de trancher sur le fait de signer ou non des accords, tant que ces accords ne contreviennent pas à des orientations de la CGT. Ce qui n’est pas le cas des accords signés et que la fédération n’a pas dû lire, au vu des commentaires qu’elle en fait. Amar oublie aussi de préciser qu’il a procédé au démandatement de la DSC sans consulter préalablement le collectif national des GL et que le collectif, enfin réuni le 14 février, a confirmé Brigitte GIUGA. Amar LAGHA continue de refuser d’appliquer la décision UNANIME du collectif. La commission d’affiliation confédérale est saisie.
6- Nous ne refusons pas le débat démocratique. Bien au contraire, nous tentons de le mener, dans les pires conditions que l’on nous impose. Et, lorsque la fédération s’approprie les voix des individuels (70% de la fédération, selon ses dires !) en violation des statuts et qu’elle tente d’empêcher les syndicats critiques d’envoyer des délégués au congrès, on se doute que celui-ci ne permettra pas un débat loyal et démocratique.
7- La fédération prévoit une perte de 640.000€ liée à l’annulation éventuelle du congrès aux dates prévues du fait d’une suspension qui pourrait être prononcée par le tribunal. Outre que cette somme gigantesque nous surprend (la fédé a des goûts de luxe, déjà entrevus à Vichy), elle serait de toute façon perdue si nous devions assister à un faux congrès où tout serait décidé par avance.
8- Rappelons, que malgré une arrogance de plus en plus affirmée, Amar LAGHA n’a rien à « exiger » du juge. Il peut juste plaider sa cause. Comme tout le monde !
9- Nous demandons à Amar LAGHA de publier la lettre irrespectueuse et menaçante qu’il a adressée le 1er mars 2018 à Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT.
10- Ce que nous faisons, nous le faisons par principe, parce qu’il y va de l’avenir de notre CGT. N’en déplaise à Amar Lagha, qui ne sait raisonner qu’à travers de ses propres défauts.